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Le quiet quitting, une tendance qui pose question sur le bien-être au travail

by Christophe CG
quiet quitting et teambuilding

Le quiet quitting, une tendance qui pose question sur le bien-être au travail

Ces dernières semaines, on voit le terme « quiet quitting », démission silencieuse en français, prendre de plus en plus d’ampleur. Mais qu’est-ce qu’il se cache derrière ce terme ? Que peut-on y apprendre ? Et quelles sont les solutions pour l’éviter dans son entreprise.

 Le quiet quitting : résumé d’une tendance

Le quiet quitting ou démission silencieuse a fait le buzz au pays de l’oncle Sam cet été, et plus précisément en juillet.
Tout a commencé avec une vidéo devenue virale sur TikTok ! Eh, on ne fait pas que danser et rigoler sur TikTok, on peut aussi s’interroger sur le business, le management, …
Sur cette vidéo, on peut y voir un jeune homme évoquer l’expression quiet quitting. Il décrit ce terme comme le fait de faire son job en se tenant au descriptif de ce dernier et ne rien faire de plus. Il ajoute une notion intéressante qui est de ne plus prendre son job pour se définir en tant qu’humain.

Ce phénomène ressort après le Covid et ce n’est pas une coincidence. En effet, après deux ans de job hybride, de réinvention de l’univers du travail, des sphères professionnelles et personnelles qui se sont vues effacées. Cette tendance arrive dans une période de mouvement, de questionnement et de repositionnement.

Mais rapidement, des voix se sont élevées pour critiquer cette tendance.

Pourtant, elle est très intéressante à analyser aussi bien pour améliorer le bien-être au travail que la fidélité de ses collaborateurs.

Le quiet quitting : c’est quoi exactement ?

Pour mieux comprendre ce qu’il se cache derrière ce buzz, il convient de revenir à la définition du terme quiet quitting.

La démission silencieuse, c’est le fait de faire que ce qui est décrit et attendu sur sa fiche de poste.
Cela signifie donc ne plus accepter de faire du travail en plus, de reprendre des responsabilités d’un autre collègue, ne plus se porter volontaire pour des projets. C’est l’idée de faire son travail, de le faire bien, mais juste ce pour quoi on est payé et rien d’autre.

C’est arrêter de faire plus pour espérer une promotion ou même d’une reconnaissance.

C’est aussi mettre des limites et refuser que le boulot interfère dans la vie privée avec les heures supplémentaires, la reprise des dossiers à la maison, …

Un phénomène générationnel ?

Le quiet quitting, on peut avoir différent avis sur celui-ci. Certains le traduiront par un désengagement, un relâchement de la motivation. Mais d’autres peuvent le percevoir comme de la lucidité et de la sagesse.

Ce phénomène est fortement lié à une génération jeune qui a compris l’importance d’identifier ce qui compte réellement pour elle et de l’affirmer, de mettre en avant ce qu’elle apprécie et de ne plus laisser la sphère professionnelle bruler la vie privée ou encore la santé.

Comment y remédier ?

Le quiet quitting, c’est un marqueur d’une génération qui peut tirer la sonnette d’alarme dans les entreprises.

Parce qu’avec le Covid, la flexibilité, l’adaptation étaient devenu les maitres mots et aujourd’hui, on a peu l’impression de faire 3 pas en arrière avec un retour à nos vieilles habitudes de métro-boulot-dodo.

Et si la démission silencieuse faisait réfléchir les dirigeants à une meilleure écoute de ses collaborateurs, leur bien-être, leur santé mentale. Il est important de pouvoir renouer avec les différents leviers de motivation, faire ressentir l’appartenance à la culture de l’entreprise, rester attentif.

Pour ce faire, organiser des moments plus informels comme une sortie d’entreprise à Fribourg peut être intéressant. Il peut vous aider à détecter les failles au cœur de votre équipe et ainsi trouver des solutions pour améliorer votre environnement de travail et conserver une équipe performante, engagée et motivée !

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